Extrait du journal

Et voici maintenant les résultats déduits p^r nos auteurs de ces données, en tenant compte, dans te calcul de l'échauffement nécessaire pour qué ces météores deviennent visibles et des lois du rayonnement 1° La pression de l'air est beaucoup moins r6 duite qu'on ne croyait aux grandes hauteurs. Ainsi, à 150 kilomètres d'altitude (dix-sept fois celle de l'Everest !) on avait calculé en extrapolant les données des ballons sondes que la pression atmosphériques i.'est que d'un quatre millionième d'atmosphère. MM. Lindemann et Dobson trouvent qu'elle y est en réalité plus de mille fois plus grande 2° Ouant à la température, le résultat trouvé est encore bien plus surprenant alors qu'on croyait qu'elle allait s'abaissant toujours, bien que lentement, avec la hauteur, nos deux savants trouvent que si el'.o descend à 50 degrés au-dessous de zéro, vers douze kilomètres de haut, en revanche elle s'élève ensuite pour atteindre à 50 kilomètres d'altitude 27° au-dessus de zéro,- la température d'une belle journée d'été à Paris....