Extrait du journal

J'entends déjà les mères de famille éplorées et les célibataires bréhaignes m'accuser de défendre les bourreaux d'enfants, de préconiser des sanctions qui attentent à la dignité humaine, en bref de 'nous replonger en plein moyen âge. A quoi je pourrais répondre que cette époque où l'on ne connut pas l'aviation militaire et les explosifs de grand style revêt pour nous un charme rétrospectif insoupçonné. Mais il y a autre chose à dire. Tranchons d'abord la question des excès. Un maitre qui frapperait un enfant méchamment serait assurément indigne. Mais va-t-on promulguer une loi pour interdire aux pères de famille de corriger leur progéniture sons prétexte que certains parents criminels martyrisent leurs enfants ? Les châtiments, quels qu'ils soient, doivent être appliqués avec mesure, justice et calme. Ce qui est vrai dans la famille l'est aussi à l'école. Et le père, en déléguant au maitre une partie de ses devoirs, lui délègue du même 1 tait les droits correspondants. Par ailleurs, il n'est pas plus j|éahonorant pour un enfant (j'en-...