Extrait du journal

de quatre ans l'Espagne contemple, immobiles, inutiles dans ses ports, les plus parfaites unités de la Hamburg-Amerika, des bateaux autrichiens presque neufs, qui eussent pu compenser les pertes causées par la guerre sous-marine au pavillon de l'Espagne, être employés au ravitaillement de la France, toute une flotte de commerce intacte, qui n'a pas servi, qui ne sert pas. Restitutions, réparations, oui, nous avons des droits sur cette fortune navale. Le geste que l'Espagne peut faire n'est-ce pas de mettra ces navires en marche vers nos ports ? Ah ces bateaux, tous ces bateaux, oui, .i1 est triste, dit le comte de Roma-nones, de les voir inactifs, quand les i besoins de l'Europe sont si grands et quand nous avons perdu, nous, Espagnols, le cinquième de notre marine marchande par l'effet des torpillages allemands....