Extrait du journal

Cinquante-deux pelotons de gardes mobiles appartenant à la première légion quittent donc leurs casernes le 6 février, pour aller se mettre à la disposition du préfet de police. Tous des gardes à pied. Tenue imposée par l'autorité civile casque et pistolet. Pas de sabre. Pas de mousqueton. Le lendemain, quand l'aube se lèvera, chassant les ombres de la nuit tragique, la colère populaire accusera ces quatorze cents hommes d'être les « mitrailleurs du pont de la Concorde ». Et ces hommes trouveront sur leur route dés papillons rouges à qui il ne manque, pour .être signés, que la faucille et le marteau, sur lesquels ils liront...