Extrait du journal

Les royalistes ne reconnaissent d'autre chef que leur prince, mais quelques bonapartistes de tempérament plus conciliants admettent la parité entre Bourbon et Napoléon, les présentent de front au suffrage universel et déclarent à qui veut les entendre que celui des deux qui « tiendra la corde » pourra compter sur leur dévouement. « Tenir la corde » est donc la suprême ambition des royalistes et des césariens et c'est sur la piste électorale que l'on va courre le. diadème. Après la lutte, on comptera les voix, on additionnera les minorités et l'on proclamera seul candidat au trône de France celui des deux princes dont les partisans auront recueilli le plus grand nombre de suffrages....