Extrait du journal

Passez la frontière à Kehl ou ailleurs et la première grand'rue de village qui vous accueille s'appelle rue'Adolf-Hitler. Je pense au soir \d'il y a sept mois, à Berlin, où; levant une salle inquiète, le chef l'un parti déclinant, exténué luirépétait son même discours pour la dix millième fois, d'une voix brisée. Aujourd'hui son nom éclate comme le symbole de l'unité allemande. Mais avançons, La rue Adolf-Hitler, celle de Kehl ou celle d'ailleurs, est large, propre, bordée de maisons genre [ villa .moyenne, bien crépies, ou bien de boutiques. Très peu d'automobiles, d'où ce silence, ce calme si frappants mais une nuée de cyclistes de tout âge, de jeunes filles très libres d'allure, assez souvent gracieuses. A côté de cela, aux stations de tramway ou d'autobus, des familles entières .d'excursionnistes caricaturaux, à la Hansi. L'ensemble offre un aspect assez vivant de bains de mer bon marché. Et puis voici la campagine....