Extrait du journal

A -la fin de 1913, les valeurs garanties par la Pussie (fonds d'Etat proprement dits, obligations de chemins de fer ou lettres de gage des banques foncières), inscrites à la cote, officielle des agents de change de Paris, représentaient un capital nominal de 1.4.785 millj'ons de francs, divisé en "47 espères de titres. Ce total s'éleva 15.450 millions à la suite de l'emprunt des Chemins de, fer réunis {665 millions) émis en février 1914. 11 existait en outre, soit à la cote offlcielle, soit à la cote des valeurs en banque, 1.500 à 1.600 millions de francs de titres divers banques, chemins de fer privés, sociétés industrielles, entreprises minières, etc. Mais on sait que tout le capital russe coté sur le marché officiel ou sur lé marché en banque de Paris n'est pas dans les portefeuilles français. Les principaux des emprunts de l'Etat ont été, en effet, émis à la fois en France et dans d'autres pays étrangers Angleterre, Belgique, Hollande, Suisse. et même Allemagne et Autriche, et nous savons, d'autre part, que les capitalistes russes eux-mêmes ont rapatrié, entre 1908 et 1943, une certaine quantité de ces titres. Cela nous porte à croire que l'ensemble des valeurs russes possédées par les Français, à la' veille de la guerre, ne dépastait pas 12 milliards de francs en capital nominal, chiffre qui n'est, Men entendu.^ qu'une évaluation approximative....