Extrait du journal

« Le nombre. de mes enfants augmente donc,. il faut que je prenne un logement plus étroit Telle est la formule des rares Français qui ont une famille suffisante. 'w Elle est paradoxale, et pourtant' elle est imposée par la pratique « Le nombre de mes enfants augmente' donc mes dépenses.vont augmenter je ne puis faire d'économie ni sur la nourriture ni sur les vêtements donc je dois les faire sur le loyer. » Triste solution 1 Mais trouvez-en donc une autre 1 Aussi, la statistique montre-t-elle que tes familles quelque peu .nombreuses sont beaucoup plus mal logées que les autres. Même lorsqu'elles sont relativement «riches, il leur est difficile de se loger convenablement lorsqu'elles sont pauvres, cela leur est impossible. C'est un point que je développerai un autre Du moins, par ce déplorable ex'péaient, elles voyaient/jusqu'à présent diminuer leur impôt mobilier. Le projet nouveau leur retire ce pitoyable avantage. Leur revenu restant le même, l'impôt sera calculé « en raison de leurs fa= cultés mais non pas, certes, « en ra>ôon inverse de leurs charges ni. Cellesci, la loi fiscale s'obstine à les ignorer. Les projets précédents étaient, sur ce points, plus équitables. Ils ne faisaient qu'imiter l'étranger la loi dégrève les D'ères de familles quelque peu nombreuses en Prusse; en Saxe, dans la plupart des autres pays allemands, en Serbie, en Suède, en Norvège, dans tout l'empire autrichien et dans d'autres pays encore. Comment se fait-il, disait un jour un statisticien étranger à M. de Foville (de l'Institut), que nos lois, qui protègent le père de famille, restent inconnues en France, quoique votre pays dépérisse faute de naissances ? x...