Extrait du journal

-Au-dessus de nous, la route de Bingen passe; avalée par des automobiles et des niotos, sans compter les innombrables cyclistes des deux sexes. Plus loin, le cimetière de Mayence s'étale sur des pelouses vertes. On peut lire sur les pierres ces phrases ( sentimentales que l'Allemande brode sur ses housses ou sur ses nappes Sa vie était toute d'amour et -son amour était notre bonheur. Non loin de là, une pancarte indique que l'on peut, à deux cents mètres, respirer l'air pur du soir rhénan ou prendre des bains de soleil. Parfois, un homme, ou un enfant passe sur la route, le havresac collé eux omoplates, remplaçant le pèlerin de 1 époque luthérienne, l'Allemand jeune d'aujourd'hui repart sur la route du Reich, quêter de l'inconnu et de l'air. comme les autres .vendaient des indulgences....