Extrait du journal

Il y a cinquante jours que Jim a quitté Londres avec son régiment, et il y en a quarante qui se bat. La partie est un peu longue. Il est bon de souffler un peu. Sur un coup heureux la capture d'un fringant officier de la garde prussienne qui portait tout un jeu de brosses dans son gousset (louable précaution dont l'a félicité son vainqueur), Jim a obtenu uni congé de vingt-quatre heures pour visiter Paris. Pour que rien ne vienne entraver son plaisir, il a breakfeasté en route. Où aller tout d'abord ? Sur les boulevards. Ensuite, il avisera. Le soleil, enchiffrené, a mis son cache-nez de brume. Un vrai temps de Londres. Double joie. Jim est aux anges. Comme entrée de jeu il s'installe à la terrasse d'un café, derrière un thé bouillant. Délicieuse chose de s'étirer, la pipe aux dents, sur un siège confortable, en regardant les passants....