Extrait du journal

Il est peu de monuments dont l'entrée soit aussi triste d'aspect que celle de l'Observatoire de Paris. Jamais temple de la science n'eut d'antichambre plus austère que cette haute voûte sous laquelle on passe pour gagner l'escalier, décoré lui-même de deux lugubres vases de granit noir poli. L'escalier franchi, l'impression est moins sinistre. Les cuivres des instruments se reflètent sur les parquets cirés et tous les objets s'alignent dans une belle ordonnance de navire. Encore quelques pas, et l'on se trouve dans une miniature de parc ombragé de grands arbes, et dont les pelouses riches et verdoyantes sont semées d'une multitude d'édifices grands et petits qui abritent des instruments ou des bureaux spéciaux....