Extrait du journal

En 1844, les directeurs reçoivent -de 15,000 à 18,000 francs les chefsde division; de 10,000 à 12,000 les chefs de bureau, de 5,000 à 7,€00 les sous-chefs de bureau, de 3,000 à 4,000 les rédacteurs, de 2,000 à 2,800. Aujourd'hui, les. directeurs reçoivent de 1'8,000 à 20,000 francs les chefs de division. 14;000 les chefs de bureau, de 7,000 à 10,000 les sous-chefs, de 4,500 à 6,000 les rédacteurs, de 2,000 à 4,500. C'est-à-dire que, pour tous les emplois supérieurs, on donne aujourd'hui comme traitement minimum la somme qui était allouée comme maximum au milieu du siècle dernier, ou même davantage l'ancien maximum des chefs de division était de 12,000 ils touchent maintenant 14,000. Mais, pour les rédacteurs, le traitement de début reste à 2,000 francs en 1907, comme en 1844. Cependant la vie est devenue: plus chère pour les rédacteurs aussi bien que pour le haut personnel. Il eût été démocratique, il eût été humain de' releveur d'abord le traitement de début des expéditionnaires et des rédacteurs, puisqu'il doit leur assurer les choses indispensables. L'augmentation des gros traitements ne devait venir qu'ensuite, sous bénéfice d'inventaire. Les fonctionnaires demandent donc au gouvernement de donneur le nécessaire aux petits employés, avant d'offrir plus de superflu -aux gros. Quand dés économies.ont été- obtenues patr.des-.sup-. pressions de bas emplois, on les a immédiatement appliquées (pour ne pas di-i minuer le total) à des gratifications ou suppléments pour les directeurs et chefs de division. L'Union des employés propose que ce soit désormais le contraire. En faveur de l'unification du statut pour toutes les administrations centrales, les fonctionnaires font valoir que rien ne justifie l'incohérence du présent système....