Extrait du journal

Nous sommes aujourd'hui le 24 juin. L'été devrait commencer. C'est à peine si l'hiver vient de finir. Et encore, qui pourrait l'affirmer! Chaque jour, une rafale s'abat sur Paris. Mais àdéfaut des saisons naturelles, Paris a ses saisons mondaines que nulle pui ssance au monde e n'intervertit. Le Grand Prix a été couru, lesgens chics ont arboré le petit chapeau. Nous sommes donc en été, et chacun s'apprête à partir pour les villes d'eaux d'abord, pour les bains de mer ensuite. Les vacances scolaires approchent, d'ailleurs, et il faut donner de l'air aux enfants. Mamans et papas soupirent, eux 'aussi, après ces délassements qui se traduisent pour les mères en jolies toilettes claires, en ombrelles miroitantes et en chapeaux de coquette excentricité. Pour les pères, la saison balnéaire se résume en une seule distraction familiale au début, toute personnelle à ,la fin le, casino...