Extrait du journal

la. nouvelle que des ballons àlle•rnaiids faisaient sur notre territoire des ^descentes fréquentes, beaucoup de bons Français se sont émus. C'est d'un autre /péril," ïëel et grave, celui-là, qu'ils de-vraient concevoir une inquiétude hélas plus justifiée. En attendant de le signaler à tous ceux qui vsudront bien réfléchir sur les conclusions de cet article, je dirai un mot de ce qu'on appelle l'espionnage aérien. Il est pratiqué, selon une erreur trop répandue, .par'tous les pilotes de ballons allemands passant sur les ouvrages fortifiés de notre frontière. On oublie, d'abord, que c'est grâce au vent d'est qu'ils la franchissent, de même que, par vent d'ouest, nos ballons atterrissent en Belgique, en Allemagne et même en Russie. Sur l'intérêt des vues photographiques qu'on peut prendre, des forts, si te Kasavd du vent fait passer surf es ouvrages, je citerai l'opir non du commandant Renard, ancien sous-directeur de notre parc aéronautique militaire. La voici...