Extrait du journal

ÏK>int et notre pays à son rang. C'est ce que la délégation française a tenté de faire. La France a. rappelé qu'elle ne transigerait ni sur les réparations qui lui sont dues, ni sur les sécurités qui lui sont nécessaires, les unes et les, autres cautionnées par cette observation loyale et complète du traité qui est le fondement essentiel du Covenant. Elle a affirmé que rien n'était possible sans l'achèvement intégral du désarmement allemand, sans le maintien et le renforcement de la surveillance devant empêcher le réarmement. Elle a surtout indiqué quelle attendait et même qu'elle espérait le désarmement ne pourrait laisser tomber dés pièces de son armure qu'au lendemain du jour où la République allemande, incontestée, jouira d'un régime d'institutions démocratiques stable, et aura assuré chez elle le triomphe définitif de l'idéal de justice, de liberté et' de dignité, qui est celui même de la Société des nations. Ce jour-là, par exemple, elle a promis qu'elle entrerait loyalement et pleinement à son tour dans la voie de la limitation des armements, étant bien entendu d'une part, que cette limitation s'arrêterait, conformément à la doctrine expresse de la Société des nations, au quantum -nécessaire au maintien de l'ordre intérieur et correspondant en même temps à sa situation géographique et politique spécialë que, d'autre part. elle ne demanderait alors aucun traitement particulier et se prêterait totalement aux investigations et aux contrôles mutuels prévus....