Extrait du journal

L'Amérique ne voulait pas mettre le petit doigt dans les affaires politiques de l'Europe et la voilà prise par les épaules et la moitié du corps dans les affaires financières du vieux continent. Elle ne voulait pas aller à Genève et on ne rencontre qu'elle à Bâle. Elle craignait de perdre sa tranquillité, si elle se mêlait des entreprises juridiques de l'Europe, et elle est menacée de perdre sa fortune pour s'être mêlée de ses entreprises économiques. En un mot, elle n'a pas compris cette vérité très simple que, quand on veut pratiquer l'isolement politiques, il faut, avant tout, pratiquer l'isolement économique. Et, paradoxe amusant, c'est précisément ce pilier angulaire du parti républicain qui se nomme Wall Street qui aura pour charge d'amener le parti républicain à renier son principe. Wall Street, qui a toujours largement donné des fonds pour que le parti républicain triomphe au cri électoral de No Entanplements, s'est lui-même tellement entangled- dans les affaires de l'Europe que, bon gré mal gré, il y entraîne tout le parti républicain. Nous verrons ce' que tout cela donnera, mais, avant que le rideau se lève, il m'a paru intéressant de dégager les grandes lignes du scénario et, derrière la façade, montrer les réalités....