Extrait du journal

NICE, 24 avril. Dépêche particutière du « Matin ». Il y a eu contre le président un complot bien plus grave que celui d'Alperosa le complot des bras croisés. Plusieurs employés d'hôtel et de restaurants renvoyés pour cause de fin de saison avaient demandé au propriétaire du restaurant du Casino, où aura lieu demain le banquet présidentiel, de les engager pour la circonstance. Leur but était, le moment venu, non de servir les convives, mais de rester derrière les tables les bras croisés. Une indiscrétion permit de tout savoir et âes mesures furent prises. On engagea un personnel de confiance pris à Monte-Carlo et dans les grands hôtels de Nice. Le président et les six cents convives 'invités par la municipalité seront donc servis demain et il n'y aura pas de panne pendant le déjeuner....