Extrait du journal

Mais non, mats non, fit-il en riait. Ils.-sont des plus limités. Je n'ai pas le droit, de donner un ordre, je n'ai pas le droit de signer un bordereau, je n'ai pas le droit de remueur une feuille de papier dans un ministère. Je n'ai' que le droit de me renseigner. le suis un 'simple assembleur d'informations (1 am on! a gathercT o/ informât ions)^ Par exemple, ce droit-là, j'en use. Par devers moi, en vertu des pouvoirs qui m'ont été conférés par le président, je puis convoquer tous les secrétaires d'Etat, tous les fonctionnaires les plus haut placés, et je puis leur demander « Veuillez me donner tel et tel renseignement sur votre budget, me dire pourquoi vous dépensez telle et telle somme, m'expliquer pourquoi vous avez tant et tant d'employés. » On doit me répondre. Et c'est tout. Je n'ai pas qualité pour aller plus. loin, pour ordonner une réduction de crédit, lour supprimer un emploi. Le seul qui ait qualité pour cela, c'est le président. Mais j'ai accès auprès de lui à toute heure du jour. Quand on m'a fourni les- renseignements que j'ai demandés et qu'on ne peut me refuser, j'examine en toute- impartialité, toute justice, toute modération, le cas administratif que j'ai devant moi. Puis, je vais trouver le président et je lui dis « Tout bien pesé, ceci pourrait être réduit, ceci pourrait être comprimé. » Il me donne raison ou il me donne tort. Depuis six mois, il m'a donné plus souvent raison que tort. Au bout de trente jours d'exercice, j'avais réalisé 110 millions de dollars d'économies. Au bout de trois mois, j'en avais réalisé 500 millions. Finalement, notre budget national de 1922 se soldera par une réduction de dépenses de milliard 570.ii8.323 dollars et 30 cents. N'oubliez pas, je vous prie, les 30 cents ils représentent un petit effort, moins grand que les 1.570.118.323 dollars, mais un petit effort tout de même....