Extrait du journal

Les uns comme les autres dépendent d'un organisme politique qui est Leur maître, qui s'appelle le bureau politique du parti communiste et dont le)chef est le Géorgien Sta.hline. Rlais c'est là, au point de vie diplomatique, une dépense qui ne peut pas se soutenir. Ou bien M. StahLine et les Géorgiens qui l'entourent sont les vrais maîtres des républiques soviétiques et c'est alors à eux qu'il faut demander des comptes, ou bien ils n'ont pas d'autorité officielle et alors iL est naturel que l'on rende responsable le gouvernement qui est régulièrement accrédité auprès des gouvernements européens. Ainsi, la route à suivre n'est pas très compliquée, il s'agit,, le de démontrer que dans toute l'Europe comme en Angleterre, la III° Internationale entretient un complot permanent contre les régimes existants 2° de mettre en demeure M. Stahline et ses amis de faire cesser ce complot; 3° si l'on n'y parvient pas,- de f aire peser, comme de f'uste, toute la responsabilité de cette propagande sur le gouvernenent soviétique e,t ses ambassadeurs à Borne, à Paris ou Le Matin a publié à plusieurs reprises des documents qui n'ont f amais 'été démentis sur l'action ténébreuse et malheureusement efficace de la 111' Internationale en Allemagne. Ses agents se sont servis, dans ce pays, de tous les moyens pour arriver à ruiner la politique de M. Stresemann dans la mesure où elle tendait à un rapprochement amical avec les grandes puissances occidentales. Les gouvernants allemands sont donc renseignés. -M Mussolini L'est égadeniérit. Lorsque les instructions en cours auront confirmé au cabinet français que notre pays est également menace, le moment sera opportun pour une action concertée de l'Europe civilisée....