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Le Matin, 26 juillet 1912

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Le Matin
26 juillet 1912


Extrait du journal

Et je veux aujourd'hui signaler un airas, une maladie mondaine qui certes a sévi de tout temps, mais qui depuis une vingtaine d'années en particulier, semble gagner encore du terrain, progresser même à pas de géant. Cet abus, c'est le tapage, et ceux qui le cultivent' sont lés tapeurs et-les tapeuses. Comment le définir On peut répondre qu'il est, au sens péjoratif, la forme aiguë de l'indiscrétion, l'argument de l'égoïsme malin, le costume élégant du cynisme ou de la quasi-indélicatesse. Ses protagonistes semblent raisonner ainsi Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est à moi j'ai le droit de m'ingéhier à faire passer le bien du voisin dans ma poche, sans violer,, bien entendu, la loi, sans cesser d'observer les rites de la politesse....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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