Extrait du journal

I vagissement politique, s'étaient fait de l'opposition âne idée dont ils reviennent chaque jour au galop. Ils avaient, tout.chaud à l'esprit, le souvenir de ces heures de batailles, de ces grandes luttes contre le pouvoir, des retentissantes campagnes des opposants d'alors, de ces Cinq qui faisaient des petits touà les mois ils se rappelaient, en ces frémis santés années 1869 et 1870, le bruyant réveil de la vie politique, l'empressement aux tournons, aux scrutins, les moindres choses, un cours d'histoire, un encrier, devenant prétextes à manifestations, l'attention populaire tournée vers la terre d'exil, cette soif de lecture qui transformait en kiosr.ues nos pupitres de lycéens, l'ardente passion qui courait les rues, les discussions orageuses en plein air, dans les cafés, sous l'œil inquiet de la police. Chacun, alors, pouvait être prophète dans son pays c'était la fin d'un règne et d'un régime, c'était la chute de l'Empire certaine, inévitable, reconnaissable à mille riens, au vent qui passait, à l'air /qu'on respirait, au grondement précurseur des foules....