Extrait du journal

Au mois de juin dernier, le marquis de San-Giuliano, ministre des affaires étrangères d'Italie, a prononcé à la Chambre un discours où il a traité, avec force détails, la question tripolitaine. Ce discours était parfaitement optimiste. Mon collègue italien déclarait qu'il espérait un bon résultat des négociations engagées avec moi. Il protestait contre les craintes de certains cercles ottomans au sujet, de l'expansion des intérêts économiques italiens en Tripolitaine et contre l'appréhension exprimée chez nous que les aspirations de l'Italie pussent constituer un danger pour l'intégrité territoriale de l'empire ottoman....