Extrait du journal

» C'était, une fois, fête au village des Ouled-bou-Rahmoune et, comme dans toute fête marocaine qui se respecte, c'était le grand jeu de la poudre. Deux coups de fusil isolés partirent: du côté "gauche du douar et nous entendîmes les balles siffler au-dessus de nos têtes. Ce n'était pas une nouveauté pour nous. Déjà nous avions eu de ces surprises, sans les attribuer autrement à la malveillance. Toutefois, pour manifester notre déplaisir d'être pris pour cible. même par inadvertance, et pour rappeler à nos voisins que, nous aussi, nous possédions des armes et savions nous en servir, nous déchargeâmes en l'air quelques cartouches, à toute vitesse....