Extrait du journal

Insistons sur un premier point il ne s'agit pas d'une entente soudainement improvisée il 4'agit d'une entente découlant logiquement et naturellement d'ententes antérieures. En août 1940 donc, il y a un an premier accord conclu entre M. Matsuoka, alors ministre des affaires étrangères du Japon, et M. Arsène Henry, ambassadeur de France il fait table rase des erreurs et dès'màlenteaduvdus "a" la niaise politique prochinoise de notre Quai-d'Orsay: Au début de 1941, lors de l'arbitrage japonais dans le conflit avec le Thailand, nouvel accord, précis et catégorique entre la France, et le' Japon d'un côté, la France donne au Japon l'assurance formelle de ne prêter la main à aucune atteinte directe ou indirecte aux intérêts du Japon en Extrême-Orient de son côté, le Japon formule la promesse solennelle de respecter la souveraineté de la France sur l'intégralité de sa possession indochinoise. Le nouvel accord, signé hier, est la suite des deux autres il ne fait qu'appliquer, face à un danger qui se précise, les principes arrêtés en commun....