Extrait du journal

Nos roues patinent sans avancer. Le pilote de jour cherche une solution. Elle consiste à prendre des pelles et des pioches, afin de rendre la voie praticable jusqu'à l'endroit où l'on reprend la piste. Mais les minutes passent. Nous sommes partis depuis deux heures et nous avons juste fait un kilomètre. Une côte à gravir c'estfait. Deux pistes se présentent. Laquelle choisir ? Nous n'avons ppur seul document qu'une carte russe à une trop petite échelle et pas de guide. Nous nous consultons et nous décidons d'aiguiller vers le nord, gauche. La route s'améliore, I car nous ne comptons plus les fonds de p' ravins profondément encaissés où, emballés, nous semblons jouer à saut de |. mouton. Deux heures passent' ainsi. Et voilà que les sales collines abruptes recommencent mais les moteurs rendent le maximum, et nous touchons une fois de plus au sommet. Le sol sablonneux Recroit la difficulté que nous éprouvons pour monter les rudes pentes. Et nous en sommes réduits à pousser derrière les voitures pour, soulager les moteurs. Quand nous arrivons en haut, nous suons à grosses gouttes....