Extrait du journal

4° L'oisiveté des soldats, péril pour la Uiscipline. Pendant toute la guerre, l'étant d'esprit des troupes a été bien meilleur sur le front que dans les dépôts de l'arrière. Le Français a besoin de sentir qu'il est utile dans le poste où on l'a placé. La présence de l'ennemi, la garde à monter; l'effort à donner, la constance du danger, autant de raisons de tenir, de souffrir, d'abdiquer sa liberté, de renoncer à son labeur et, à son foyer. Ces raisons ont disparu. L'armée ne sera plus qu'un immense dépôt. Si ces homÎnes qui perçoivent l'urgente nécessité de refaire la France ne sont pas persuadés qu'une nécessité plus forte les maintient Sous les drapeaux, c'est le sentiment du devoir militaire qui va s'obscurcir en eux....