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Le Matin, 31 octobre 1913

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Le Matin
31 octobre 1913


Extrait du journal

Telle devait être inévitablement l'amusante suite des histoires d'Elberfeld et de Mannheim mais si les chevaux à jamais célèbres de M. K. Kroll (1) et le chien de Mme Mockel (2) sont curieux, il faut dire que les talents des sujets qu'on désigne journellement à notre attention le sont beaucoup moins. Le simple hasard suffit amplement pour expliquer leurs très rares réponses justes. Je conviens qu'il semble y avoir davantage chez leurs confrères allemandes. M. Duchâtel a longuement observé le chien de Mannheim. Tout en admettant chez les bêtes l'existence d'une intelligence extrêmement développée, notre collègue croit que nous pouvons communiquer avec elles, et les diriger au besoin complètement, par des moyens jusqu'ici à peu près ignorés ilés savants ce qui expliquerait fort bien les phénomènes qui ont étonné le monde. Sur le second point, nous sommes tout à fait d'accord il y a chez les animaux une finesse sensorielle dont notre propre expérience ne nous donne aucune idée et c'est grâce à cette finesse, ou peut-être même à des sens inconnus, qu'ils perçoivent plus ou moins nettement, selon l'espèce considérée et selon le tempérament de l'individu, les grands mouvements, si je puis ainsi parler, de notre fluide nerveux....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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