Extrait du journal

valu, assurément, que ces divergences de vues sur les problèmes techniques soient réglées dans, des entretiens privés, au lieu de s'étaler devant l'opinion publique. Mais, puisque les choses sont ainsi, M. Herriot ne veut pas renoncer h faire tous les efforts possibles pour aboutir à une solution. Le problème peut se définir avec précision il s'agit pour la France d'éviter les inconvénients d'une politique personnelle se heurtant tll l'opposition des autres puissances et il l'obstruction des marchés financiers du monde entier, sans qu'elle renonce cependant à obtenir son dû. Nous avons exposé déjà que c'est avant tout entre la. France et l'Angleterre que l'entente doit intervenir et que la conférence de Londres n'a des chances de succès que si ces deux puissances se sont entendues auparavant. Nous sommes en mesure, aujourd'hui, de renouveler avec beaucoup plus de force cette suggestion, tout en exprimant l'espoir qu elle va sans doute être entendue....