Extrait du journal

IL Ces recherches m'amenèrent à étudier le rôle de la lumière ultra-violette dans ces mêmes variations. Pour obtenir cette ^lumière, je faisais éclater li quelque distance de mes plaques métallisées, entre deux 'pointes d'aluminium, l'étincelle électrique, d'une bobine de Ruhmkorff. Or, je ne tardai pas à constater d'abord que l'éclatement de cette étincelle augmentait dans des proportions considérables la conductibilité électrique de la mince couche métallique déposée sur ma plaque de verre. C'est Binsi qu'alors que de la poussière de cuivre étalée légèrement avec le doigt sur une plaque de verre ou d'ébonite présentait, au passage du courant continu dune pile, une résislance supérieure à 100.000 ohms, cetta résistance n'était plus que de 3 à 4 ohms au moment de l'éclatement de l'étincelle. Mais je remarquai encore un autre phénomène non moins extraordinaire, Lette augmentation élevée de la conductibilité de mes poudres métalliques subsistait après l'extinction de l'étincelle qui l'avait déterminée. Par contre, le choc le plus léger sur la plaque de verre ou d'ébonite, l'ébranlement de l'air provoqué par la voix ou par un sifflement, suffisait à mettre fin à la permanence du phénomène, et à rendre à la couche de poussière métallique sa grande résistance au passage d'un courant continu. N'y ayait-i! point là de quoi exciter la curiosité d'un homme de laboratoire ? Aussi me décidai-je à serrer de. plus près l'étude de ce phénomène....