Extrait du journal

Oui, continue M. Stead,- il y a deux choses que nous voulons demander aux plénipotentiaires qui vont se réunir à La Haye. La première j'ai, en ce qui la concerne, l'assentiment formel de sir Henry CampbèH Banrierman consistera 'à proposer que, désormais, tous les pays, civilisés inscrivent à leur budget une sommé, si minime soit-elle, destinée à- propager les idées de paix. Croyez-vous que d,es visites. comme celles que lés conseillers municipaux de Paris et de, Berlin ont faites en 'Angleterre ne contribuent pas à maintenir les bonnes relations entre: deux pays ? 11 faut que, désormais, cj§£ visites de ce genre, des conférences, des réceptions aient lieu un peu partout et il faut pour cela que chaque ministre' des affaires étrangères ait.à sa. disposition un petit crédit qui, le cas échéant, vienne en aide aux bonnes volontés individuelles. On dépense chaque année des millions, et même parfois .des milliards,, pour des œuvres de guerre ne pourrait-on pas dépenser quelques milliers de francs pour des œuvres de paix ?...