Extrait du journal

Croire que ce parti est menacé, se laisser intimider par les manœuvres habiles de l'ddversaire, ce serait admettre qu'entre la conservation sociale, avouée ou déguisée, et la révolution, violente ou prudente, il ne reste plus de place pour ceux qui veulent assurer à la fois le maintien intégral des lois de la République et son incessante évolution. Ce serait une absurdité. Nous n'avons qu'à marquer tortement notre position et à la tenir. Le pays ne douterait de nous que s'il nous sentait hésitants. Déjà, selon moi, l'on a beaucoup trop parlé de réforme électorale et de com binaisons parlementaires. M. le président du conseil vient de stabiliser sa majorité dominée par les formations de droite. C'est la règle même du -]eu parlementaire. Il nous laisse libre une large place. Installons-nous-y fortement....