Extrait du journal

Cette Allemagne-tà, la politique française du bloc national et celle de Londres n’en ont pas aidé la construction. C’est le moins qu’on puis se dire. Alors il faut discuter avec les partenaires qu’on a en face de soi, tels qu’ils sont. — Mais est-ce qu’on peut avoir confiance en des gouvernements capables de renier leur signature? Les choses ne se présentent pas en termes aussi simples et aussi sommaires. Si l’on n’avait signé des traités et même contracté des alliances à travers l’histoire, qu’avec des diplomaties et des gouvernements en la parole de qui on pouvait avoir foi, je vou drais savoir comment on s’y serait pris. Ne bâtissons pas dan? l'absolu. C’est déjà assez difficile d'agir dans le relatif. M. Anthony Eden observe fort justement que si la guerre éclatait, on serait bien dans l'obligation de fixer les conditions de paix, à moins d’envisager l’éternité du conflit, ce qui est exclu du domaine du possible. On doit donc rechercher les bases d’une paix réelle et durable avant de se massacrer. Tant pis et malédiction si la tentative échoue. Malédiction surtout pour ceux qui en porte raient une responsabilité quelconque. Paul l-AURfc...