Extrait du journal

très de faire des enfants? Il y a en France plus de trois cent mille chô meurs. Les taudis sont nombreux, tant à la campagne qu’à la ville. Les écoles sont en nombre insuffisant. La « fille-mère », comme disent nos bourgeois, est méprisée, souvent abadonnée par la société comme elle l’a été par l’homme à qui elle s'est donnée, chassée de son emploi. Les allocations familiales ne sont pas encore données à un grand nombre de travailleurs indépendants (arti sans, paysans, commerçants, petits industriels ). L/es parents ne savent que faire de leurs gosses parvenus à l’âge où i!s devraient gagner leur vie. Si vous pouviez lire quelquesunes des lettres navrantes que je reçois fréquemment, que d’autres reçoivent aussi ! Peut-être seriezvous moins enthousiastes. « J’ai huit enfants, m’écrit un citoyen d’une commune de ma circonscription, et je ne peux trouver de travail. Com ment pourrai-je les nourrir? » « J'ai 18 ans, me dit un jeune homme, il y a encore cinq gosses à la maison. Je ne sais que faire. Trouvez-moi un emploi. » Et combien d'autres, com bien d’autres!... Faites des enfants! Mais d’abord, messieurs, permettez, à ceux qui sont, de vivre. Venez en aide aux pa rents. Soignez les malades. Multi pliez les écoles. Donnez du travail à ceux qui n’ont pour tout capital que force de leurs bras ou la puissance de leurs cerveaux. Détruisez les taudis : ayez une politique de l'ha bitation qui, en redonnant de l’ou vrage aux « gars du bâtiment », sauvegardera la santé des petits et des grands. Organisez l’enseigne ment professionnel de façon à ne pas avoir seulement des manœuvres, mais aussi des ouvriers qualifiés. iniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiifiiimiiiiiiimiiiiiüimiEiiiiiiiiiHiniiiiiiiimiiiiia LA LUTTE CONTRE LE CANCER...