Extrait du journal

auprès des autres souverains qu’il peut trouver de la sympathie et par conséquent de la force. Aux autres princes il faut des intermédiaires entr’eux et le peuple, des courtisans, une garde nombreuse, et pour nourrir tous ces gens- là de gros impôts. A notre roi-citoyen il ne faut pas d’autres courtisans, pas d’autres gardes grue le peuple ; sa force, sa grandeur, il les trouve dans I amour de trente-deux millions d'hommes libres, unis à lui pour la défense de leur commune titriez Quand un roi vit sans faste, sans luxe, comme un chef de famille au milieu de ses encans, les hauts personnage^ qui l’entourent n’ont pas besoin de gros traitement, produits des sueurs laborieuses du peuple. Aussi, dès que les charges pesantes que nous a léguées l’ancienne dynastie seront acquittées, dès que la pacification de l'Europe permettra de réduire l’armée formidable que nous avons levée pour forcer les nations étrangères à respecter notre indépendance, et non pour compromettre la leur, bientôt vous verrez diminuer les impôts et disparaître d'abord'ceux qui par leur nature, et leur mode de perception frappent si désagréablement toutes les classes industrieuses, et surtout sur celle des habitas de nos campagnes, c’est assez dire, les droits réunis. »...