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Le Petit Bleu de Paris, 16 mai 1899

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Le Petit Bleu de Paris
16 mai 1899


Extrait du journal

On pourra discuter l’écrivain et le critique, on s’inclinera devant cette vie de robuste labeur, où n’entra jamais une préoccupation étrangère à son art. Il eût été facile à Sarcey d’acquérir la fortune dont les lettres sont si peu prodigues envers leurs fervents. 11 ne daigna pas. tout par le travail, rien que par le travail, c’était sa devise. J’ai lu dans les « Annales » une de ses dernières chroniques, où il vantait, sans aucune arrière-pensée mélancolique, les joies ineffables que le travailleur goûte dans la médiocrité, et qui n’est pas loin d’être un chef-d’œuvre. C’est aussi le plus noble et le plus exemplaire des testaments. Il complète l'épitaphe qu’il a composée lui-même et à laquelle on peut ajouter, comme l’éloge dont il aurait été le plus fier : « Transiit semer et bine laborando »...
Le Petit Bleu de Paris (1898-1940)

À propos

Le Petit bleu de Paris est un journal illustré ayant paru entre 1898 et 1940. Il est fondé par les frères journalistes Charles et Gustave Simon. Émile Blavet en est un temps le rédacteur en chef. Le journal fait partie des premières publications françaises à utiliser une linotype. S’il commence par paraître quotidiennement avec des dizaines d’illustrations, des considérations financières lui imposeront de changer de fonctionnement. Durant son existence, il paraîtra selon différents périodicités et formats, mais son tirage restera limité à quelques milliers d’exemplaires.

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