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Le Petit Caporal, 4 août 1896

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Le Petit Caporal
4 août 1896


Extrait du journal

Le Petit Journal annonçait hier ma tin l’accueil chaleureux fait à Brienne aux trois dépôts de chasseurs à pie 1 qui y sont envoyés pour tenir garni son. Les fêtes qui sont données à cette occasion et auxquelles s’associe toute la population, montrent combien sont vivaces encore dans nos villes frontiè res l’amour de la patrie et le culte de l’armée, appelée à la défendre. Le prince de Beauffremont a pro noncé un patriotique discours où il a évoqué les souvenirs historiques de Brienne. Le grand Empereur qui a promené à travers l’Europe le drapeau tricolore a eu une large part dans ce discours. C’est là en effet où Napoléon révéla pour la première fois ce génie militaire qui devait faire de lui le plus grand capitaine des temps modernes. C’est là, quand la fortune de la France commençait à pâlir, qu’il remporta contre les Allemands une de ses plus brillantes victoires de la campagne de 1814, que les fautes de ses généraux rendirent malheureusement inutile. Et quand le princo eut terminé son discours le cortège se rendit à l’Ecole militaire où Napoléon avait fait ses études, et tandis que les soldats lunchaient sous un hall, on offrait le vin d’honneur aux officiers à l’hôtel de ville, sur la place duquel on dressait un superbe bronze de Bonaparte genfant. La statue du vainqueur d’Arcole,son souvenir qui remplit pour ainsi dire toute cette ville, devaient relever le cou rage de nos soldats plus que ne le pour ront jamais faire toutes les statues que l’opportunisme élèvera à ses Ferry. La France aime la gloire, et qui ja mais lui en donna davantage que Bo naparte ? ... Empereur puissant, dont la tête s’incline. Gouvernant un combat du haut de la eol| line, Promettant une étoile à ses soldats joyeux, Faisant signe aux canons qui vomissent les | flammes. De son àme à la guerre armant six cent | mille âmes, Grave et serein, avec un éclair dans les I yeux, P. 11....

À propos

Le Petit caporal était une feuille politique financé par le parti bonapartiste L'Appel au peuple et dirigée par François Perron. En 1877, choquées par la violence des propos de celui-ci, les autorités du parti confièrent la direction à un homme moins turbulent, Jules Amigues. Le journal, affichant pendant plusieurs décennies des tirages à quelque 20 000 exemplaires, fut publié jusqu'en 1923.

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