Extrait du journal

— N’y pensez plus... Je ne peux pas I — s’ils allaient du moins en bonnes mains, j’en prendrais mon parti peut-être.mais vous savez ce qu’ils deviendront ! —hélas 1 et moi aussi je le saisi — j’ai consulté mon notaire et mon avoué... — je ferai mon devoir jusqu’au bout... je ten terai de protéger contre sa propre folie le malheureux enfant... S'il ne s’amende avant une année je provoquerai la réunion d’un conseil de famille dont vous ferez partie, et monsieur mon fils sera bien et dûment pourvu d’un conseil judiciaire dès le matin du jour de sa majorité... — Prévenez-le de cela, Philippe, je vous en supplie; dites-lui bien de prendre au sérieux une détermina tion absolument arrêtée chez moi, et que sa conduite future pourrait seule modifier... Faites-lui comprendre que s’il ne veut, dans un an, tomber suus une tutelle bien autre ment sévère que la mienne, il doit dès à pré sent, sans retard, aujourd’hui plutôt que de main, renoncer a de habitudes funestes, à des fréquentations honteuses, où il laisse rait sa fortune, sa considération même, car vous le voyez, il se tue. Mme Gavard s’interrompit et poussa un long soupir. — Ah ! —• reprit-elle entuite — comme il faut que je sois bonne mère pour agir ainsi ^ que je fais, car enfin, si Octave m mraitavant...