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Le Petit Caporal, 14 juillet 1880

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Le Petit Caporal
14 juillet 1880


Extrait du journal

CONGRÉGATIONS ET CORPORATIONS 0 Liberté, que de crimes on commet en ton nom 1 (Dernières paroles de M»« Roland.) . S’il est un signe lamentable et menaçant de l’imbécillité politique, dans laquelle nous nous enfonçons de plus en plus, s’il est un témoignage saisissant et funeste de l’incapacité où nous sommes, non-seule ment d’acclimater chez nous la liberté, mais même d’en concevoir les conditions essentielles et vitales, c’est la façon dont les violences commises à l’adresse des con grégations religieuses, sont envisagées dans tous les clans du parti républicain. Voilà un gouvernement composé d'hom mes qui se sont emparés du pouvoir au nom de la liberté, et qui usent de ce pou voir pour exhumer, contre des citoyens inoffensifs, de vieilles lois d’interdiction ou de proscription : il semblerait que, parmi les républicains soMisant plus avancés et qui à tout instant taxent d’apostasie, ujours au nom de la liberté, leurs an...

À propos

Le Petit caporal était une feuille politique financé par le parti bonapartiste L'Appel au peuple et dirigée par François Perron. En 1877, choquées par la violence des propos de celui-ci, les autorités du parti confièrent la direction à un homme moins turbulent, Jules Amigues. Le journal, affichant pendant plusieurs décennies des tirages à quelque 20 000 exemplaires, fut publié jusqu'en 1923.

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Données de classification
  • henry maret
  • montmartre
  • ml
  • parti républicain