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Le Petit Caporal, 15 juillet 1880

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Le Petit Caporal
15 juillet 1880


Extrait du journal

L’AMANT D’OLYMPE VII — Je comprends à merveille, — poursuivit -Je comte, — qu'un brillant cavalier tel que vous, habitué aux succès de tous les genres, doive trouver monotone un long séjour au fond d’une province et dans un manoir com. me celui-ci. Je vous engage cependant à de meurer auprès de nous quelque temps en core. Les arrangements relatifs à vos embar ras pécuniaires ne sont point terminés par mon procureur, honnête homme, et, si vos créanciers usuraires vous voyaient reparaître en ce moment, il deviendrait bien difficile, pour ne pas dire impossible, d’obtenir d’eux certaines justes concessions que votre absen ce, et surtout l’ignorance où ils se trouvent de votre situation actuelle, les contraindront d’accepter. C'est dans votre intérêt que je vous parle, et c’est l’affection seule qui dicte mes paroles. Restez notre hôte. L’âme et le corps se rétrempent dans la vie des champs...

À propos

Le Petit caporal était une feuille politique financé par le parti bonapartiste L'Appel au peuple et dirigée par François Perron. En 1877, choquées par la violence des propos de celui-ci, les autorités du parti confièrent la direction à un homme moins turbulent, Jules Amigues. Le journal, affichant pendant plusieurs décennies des tirages à quelque 20 000 exemplaires, fut publié jusqu'en 1923.

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