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Le Petit Caporal, 26 juin 1892

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Le Petit Caporal
26 juin 1892


Extrait du journal

la lorale d’une catastrophe Le capitaine du génie Mayer a trouvé la mort dans sa rencontre avec M. le marquis de Morès, ancien officier lui même. Tout s’est passé avec une correction parfaite. Les adversaires semblaient d'égale force à l’épée ; et de plus il avait été stipulé que le terrain gagné par l’un d’eux ne serait pas acquis à l’autre, ce qui signifiait que les combattants pou vaient reculer à volonté et sans danger. En outre, le combat était dirigé par un des témoins de M. Mayer. Inutile d’ajouter que le marquis de Morès, en cette circonstance, s’est con duit, comme toujours, non seulement en homme de cœur, mais en homme d’honneur, en gentilhomme pour em ployer le terme consacré. Ceci posé, nous n’hésitons pas à ex primer tous nos regrets de la mort d’un officier à coup sûr très coura geux, puisqu’il engageait volontaire ment la partie contre un homme d’une vaillance aussi éprouvée que M. de Morès, — mais dont la bravoure eut été certainement mieux employée sur un champ de bataille, devant les baïon nettes de la Tripltce, qu’à défendre une cause que les neuf dixièmes des pa triotes français jugent détestable. M. Mayer, ainsi qu’il n’arrive que trop souvent, a payé, quoique innocent, pour ses coréligionnaires coupables. Il a expié, mais seulement pour une faible part, les crimes de ceux de sa race qui, depuis l’arrivée aux affaires de la faction victorieuse (et victorieuse nous savons comment!) ne cessent de harceler, de poursuivre de leur haine, de persécuter, de traquer les catho liques et les libéraux de tous les partis, et cela sans un jour, tans une minute de relâche 1 Jusqu’à cas derniers temps, en effet, plus les catholiques se faisaient petits, humbles,rampants même Jusqu’à terre, et moins les Juifs leur témoignaient de pitié. Ils avaient beau, les malheureux, montrer patte blanche pour qu’on leur ouvrit les portes de « la République », la Juiverie, aidée par sa valetaille franc maçonne, les repoussait dédaigneuse ment du pied. En vain le Pape lui môme, imposant sa volonté aux catholiques, les obli geait-il à se courber devant le régime actuel, les Juifs réponderaient à ces avances en proclamant avec leur inso lence habituelle qu’ils ne daignaient re cevoir les catholiques à merci que lors que ceux-ci auraient accepté les lois scélérates,attentatoires à la liberté d’en seignement et d’éducation,lois qui con traignent les jeunes ecclésiastiques, hommes de paix et de recueillement par excellence, à servir dans le rang, à tuer leurs semblables, alors qu’il se rait si simple d’utiliser leur zèle et leur dévouement dans les ambulances ou dans les hôpitaux. Rien n’y faisait 1 Les sémites ne désarmaient pas. Ils semblaient avoir pris pour devise le « Marche, marche toujours » de leur ancêtre Isaac Laquedem, le Juif-Errant. Et toujours ils marchaient, sans jamais s’arrêter, de sorte qu’à la fin non plus seulement les catholiques, mais les simples indépendants se sont lassés et, je ne crains pas de le dire, révoltés. Ouvrez l’organe juif le plus militant : la Lanterne. Vous constaterez comme je l’ai fait mille fois que M. Eugène Mayer son directeur,publiait en moyen ne par jour trois ou quatre articles, tantôt centre la religion catholique et ses ministres, tantôt contre les officiers de l’armée et de la marine soupçonnés de tendances « cléricales ». Couramment, vous pouviez lire dans cette feuille enragée de judaïsme que les amiraux Alquier, Vignes et Duperré sont des ânes bâtés, parvenus à leur grade uniquement par l’intrigue et le favoritisme le plus éhonté, de môme que mes camarades Sallandrouze, de-4a Mornaix et de Cuverville. La semaine dernière encore, ce brave Cuverville était traité de « mauvais officier «par l’allemand naturalisé Eu gène Mayer! Cuverville, un mauvais officier lui, un un des héros de Sébastopol, qui a si bien et si haut tenu le drapeau de la France en Haïti, où précisément il s’a...

À propos

Le Petit caporal était une feuille politique financé par le parti bonapartiste L'Appel au peuple et dirigée par François Perron. En 1877, choquées par la violence des propos de celui-ci, les autorités du parti confièrent la direction à un homme moins turbulent, Jules Amigues. Le journal, affichant pendant plusieurs décennies des tirages à quelque 20 000 exemplaires, fut publié jusqu'en 1923.

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