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Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine, 6 août 1907

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Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine
6 août 1907


Extrait du journal

pas exclusivement d’ordre judiciaire. C'est en vertu d’un ordre émané de Paris que le chef du parquet s’est départi de la sévérité qu’il avait montrée jusque-là. Dans les quelques semaines qui séparent cette date du vendredi 2 août, où le pro cureur général concluait à la relaxation des inculpés, de celle où il la repoussait énergiquement, il ne s’est produit aucun fait juridique nouveau qui fut de nature à modifier la situation des anciens membres du Comité viticole vis-à-vis de la loi. Ils ont un domicile connu et des res sources privées : ils les avaient déjà. Ils ont pris l’engagement de se présenter à toute réquisition : ils le prenaient déjà. La justice a toutes facilités pour s’empa rer, le besoin en échéant, de leurs per sonnes : elle les avait déjà. La loi non plus n’a pas varié. Les réquisitions que le procureur général a prises avant-hier, il pouvait avec autant de raison les prendre au moment où il en a pris de toutes con traires. Ce qui a changé dans l’intervalle, ce ne sont pas les circonstances juri diques de l’affaire, ce sont les nécessités politiques du gouvernement. Quand le procureur général a requis pour la pre mière fois, le gouvernement avait besoin de garder les accusés en prison pour faire pression sur les populations avec les quelles il avait maille à partir ; avant-hier, sa tactique était tout autre, et c’est uni quement pour s’y plier que le procureur général a changé d'avis. L Humanité avait donc raison : dans ce pays, ce n’est pas la justice qui juge, cest le gouvernement. Nouvelles de [intérieur La classe 1001 De la France Militaire : Le ministre de la guerre vient de décider que les prescriptions de la circulaire mi nistérielle du 22 juillet 1897 relatives aux militaires venus d’Algérie, de Tunisie et de Corse en congé de convalescence ou eu permission et qui n’ont plus qu’un certain temps de service à accomplir, sont dès maintenant applicables aux militaires de la classe 1901. Il est donc à peu près cer tain que la classe 1901 sera renvoyée (in septembre ou commencement octobre. lie Mer vice armé Le nombre de jeunes soldats du service armé appelés sous les drapeaux, en octobre 1907, est de 248,503, supérieur de 25,249 à celui de 1905. Il faut y ajouter 11,427 hommes du service auxiliaire, incorporés pour la première fois en 1905, soit 259.930. La répartition entre les armes a été la suivante : Equipages de la flotte et armée coloniale, 4,154 ; armée de terre, infanterie, 174,107 ; cavalerie, 25,180 ; artillerie, 37,008; génie, 7,705; train, 2,734 ; troupes d’administration, 9,042. Total : 259,930. L’allocation journalière de 75 centimes a été accordée aux familles de 15,946 jeunes gens, considérés comme leurs sou tiens indispensables. Le# grande» manœuvre» Le général Millet, commandant le > corps d’armée et membre du conseil supé rieur de la guerre, dirigera les grandes manœuvres du sud-ouest, entre le 18e et le 12° corps, en remplacement du général Hagron. lie « Patrie » Le voyage du Pairie pouV Verdun serait appelé à subir un certain retard. Le diri geable militaire, dont les différentes sorties ont provoqué une vive curiosité, serait dé gonflé sous huitaine pour être agrandi. 11 serait porté à 3,000 mètres cubes au lieu de 3,100, soit une augmentation de 500 mètres cubes. Cet agrandissement aurait été officiellement décidé après une entre vue qui a eu lieu entre M. Lebaudy et le commandant Bouttiaux. ^ Dans ces conditions, le voyage du Patrie pour Verdun ne pourrait s’effectuer qu’en septembre au plus tôt. Le feu à bord du « Bouvet » On signale de Toulon qu'un commence ment d’incendie a été découvert à bord du Bouvet, près les sou tes à poudres. L’alarme fut donnée aussitôt et les secours furent rapidement organisés. On a découvert près du foyer deux vête ments en toile bleue comme en portent les mécaniciens et les chauffeurs, et qui étaient entièrement imbibés d'huile et en partie brûlés. Une enquête est ouverte pour établir si ces effets avaient été placés la par malveil lance. • '- ....

À propos

En 1841, Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine prend temps la suite de la Feuille d'affiches, petite gazette spécialisée dans les annonces et les avis divers du village de Bar-sur-Seine, dans l'Aube. Devenu titre hebdomadaire – puis bihebdomadaire à partide de 1885 –, le journal disparaîtra en 1916.

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