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Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine, 10 février 1865

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Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine
10 février 1865


Extrait du journal

Qui n’aime pas les fleurs? Et, entre toutes les fleurs, qui n’aime pas la violette? On le dit pourtant, il y a des cœurs assez dés hérités du ciel pour rester indifférents devant ces adorables merveilles de la nature. Hélas ! put, on le dit. Ces gens - là sont bien à plaindre ! Ainsi pensait une jeune fille en regardant un bouquet de violettes. Donc Georgette était une bien pauvre fille, car elle n'avait rien, et ce qui est plus triste encore, elle n’avait personne. Elle était orpheline ! Orpheline à dix-huit ans ! Oh! jeunes filles! jeunes filles heureuses, l’ir réparable malheur que celui-là ! Que Dieu vous préserve d’être orpheline à dix - huit ans ! A cet âge où plus que jamais la protection d’un père et la tendresse d’une mère doivent être le bouclier qui défend, et le flambeau qui éclaire une âme faible et ignorante. Georgette était orpheline; elle travail ait beau coup; et, en travaillant du matin au soir, elle gagnait vingt sous par jour. Vingt sous par jour, pour se loger, se vêtir, se nourrir!...

À propos

En 1841, Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine prend temps la suite de la Feuille d'affiches, petite gazette spécialisée dans les annonces et les avis divers du village de Bar-sur-Seine, dans l'Aube. Devenu titre hebdomadaire – puis bihebdomadaire à partide de 1885 –, le journal disparaîtra en 1916.

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