Extrait du journal

Vbici ce que nous lisons, à ce sujet, dans le Napoléonien du 19 juillet : « Pendant le violent orage de lundi soir, la foudre est tombée sur plusieurs points de la ville, sans y causer d’autres accidents que quelques dommages matériels. Le clocher de l’église de Sainte-Savine a été foudroyé. Une partie des ardoises a volé en éclats, un chevron a été carbonisé, et l’un des murs percé par le fluide élec trique. Rue des Trois-Moutons, la foudre a mis le feu dans le grenier de la maison du sieur Guénon, cultivateur. » Le Mémorial de Bar-sur-Aube annonce que la grêle qui est tombée lundi soir, heureusement mêlée de pluie, a causé des dégâts dans certaines contrées des terri toires de Meurville, Bligny, Urville et sur tout Dienville. Cette dernière commune a été fort maltraitée par un ouragan : des cheminées abattues, des toits emportés en partie, les jardins ravagés et beaucoup de gerbes de blé dispersées et perdues. Les journaux des départements qui nous avoisinent parlent aussi de ce dernier orage. Nous lisons ce qui suit dans le jour nal Y Yonne du 18 juillet : « Lundi soir, vers 6 heures et demie, un orage épouvantable a éclaté sur notre ville. La pluie, mêlée de grêlons énormes, a inondé les rues, et plus d’un négociant n'a pu préserver ses marchandises dans son magasin. Ces pertes, cependant, ne se raient pas d’une grande importance, si l’o rage, se répandant à l’est d’Auxerre, n’é tait allô détruire toutes les récoltes de l’année. Les climats de Chapotte, de Cassoir, et beaucoup d’autres ont été ravagés par la grêle. Les communes de Monéteau, Perrigny, Saint-Georges, Les Chesnez, ont eu aussi cruellement à souffrir. »...