Extrait du journal

Je vais lire tout haut, voulez-vous? — Sans doute. Paule commença tout de suite, lisant lentement, pour être bien comprise. « Madame, » En échange de la confiance que vous avez bien voulu me témoigner, ; lors de notre première entrevue, et, d'ailleurs, sur le désir exprimé par ma çhèré et malheureuse mère, je considère comme un devoir de vous informer des récents événements qui nous ont frappés. » Selon mes tristes prévisions de -la première heure, la rupiure s'est faite brusquement^ et sans cloute pour tou jours, entre mes parents. » Ainsi cruellement placé, tout à coup, entre le respect que je devais à mon père et la profonde, l'immense affection que j'ai toujours professée pour celle qui m'a mis au monde, je n'ai pas hésité un seul instant. » Outre la voix du cœur, des raisons morales toutes puissantes, invincibles, me poussaient à embrasser la cause de ma mère, dont j'ai toujours admiré ; le désintéressement, le dévouement et la loyauté. » Tout récemment, elle a pris avec un courage et une fermeté, trop lqfcgteitlps abdiqués, l'attitude de justice que lui im posaient lès événements familiaux aux quels vous êtes indirectement mêlée. '» C'est.en son nom que je vous écris aujourd'hui. » Elle désirerait vous voir, le plus tôt possible; pour vous entretenir longue ment de sa petite-fille, Yvonne, dont mon père, contrairement aux dernières voionè 1 » * i ' ^ « * * m...