Extrait du journal

qui®le tenaillait, la rappela d'une voix im périeuse : ,i — Tais-toi ! -ordonna-t-il... Tais-toi !... Ce n'est rien !... Il ne faut pas effrayer ta bon ne !... Je ne. veux pas !... Tu entends !... Je ne veux pas qu'on sache ! — Mais enfin, petit père... Si tu souffres davantage !... . — Comprends-moi bien !... Je suis fatigué seulement... J'ai besoin dé me reposer, un moment... Tiens ! Donne-moi cette, lettre... Donne !... Donne vite ! Roseline, obéissante, tendit à son père le billet dont elle commençait la lecture. .— Bien... Merci... Maintenant, va, vajouer, ma mignonne ! Et, comme l'enfant v j dirigeait vers sa petite table avec l'intention évidente d'y re prendre son occupation première : — Non... fit-il avec douceur... Va plutôt dans la pièce voisine... Tu y seras plus à ton aise pour t'amuser... Et moi-même je sens» le besoin d'être un peu seul... Je repo serai plus tranquillement ! : A peine l'enfant fut-elle sortie que Chris tian porta ses deux mains à sa poitrine, comme s'il voulait en arracher un poids qui l'écrasait. ' , D'un geste machinal, d-1 passa là main sur son front trempé d'ùne sueur froide qui coulait en deux minces ruisselets le long de ses joues. Le premier coup porté, "il essayait de se ressaisir, de se demand-ir s'il n'avait pas été le jouet de quelque horrible cauchemar, si vraiment, ses oreilles avaient bien en tendu les atroces paroles qui venaient de le fiapper. . Son honneur conjugal en» péril... Fernan de, une misérable créature !... Voyons ! Voyons !... Il était fou.! ... Mais non !... La lettre était là, dans sa main maladivement crispée.... Son œil courut à la signature... Il n'y en avait p-àsi...