Extrait du journal

ficiers essayèrent de profiter de la con fusion pour s'enfuir. Le résultat fut que les soldats tirèrent sur tous les groupes qu'ils voyaient s'éloi gner précipitamment. Les journalistes et correspondants de presse qui avaient pénétré dans l'Hôtel durent se coucher à plat ventre pour échapper au feu. On soupçonne qu'un certain nombre d'officiers ont pu s'enfuir--à la faveur de la confusion. Le bilan de: la journée Le bilan.de cette sanglante journée, se monte jusqu'à présent à 119 morts et àplus de 200 blessés. Les officiers, excellents tireurs, ont in fligé de lourdes pertes aux soldats qui combattaient à découvert. Cinqante-deux soldats ont été tués et plus de 70 ont été blessés. . Le tir de l'artillerie légère de l'armée, bien qu'il fût efficace et bien réglé, n'a fait que trois morts parmi les officiers. . Çar. contre, après la bataille, douze au moins,, d'entre eux ont été massacrés à l'intérieur de l'Hôtel, où ont péri égale ment un étudiant et deux des pillards. Les., soldat» et les étudiante .nnt-subl également un feu meurtrier dans le dos, provenant des toits des maisons aux alentours de l'Hôtel national où se te naient, présume-t-on, des membres de l'organisation révolutionnaire A. B, C. ! Après avoir réduit à leur merci les of ficiers, les soldats et les étudiants ont fait la chasse à leurs autres adversaires, et une série d'escarmouches isolées eurent lieu dans toute la ville, où la fusillade s'est prolongée fort tard dans la nuit. (Voir la suite en troisième page.)...