Extrait du journal

je fermais toujours lorsque je me trouvais seule avec la iemme de ménage* — On est ailé ouvrir au visiteur et on l'a introduit dans la maison? — C'est-a-dire,monsieur, fit Jeanne, qu'il s'est introduit lui-même. J'étais dans ma chambre à écrire, lorsque j'ai entendu tout à coup,des pas dans l'escalier... Pensant que c'était mon père qui rentrait, je me suis élancée sur le palier, et j'ai aperçu un étranger qui avait déjà gravi plusieurs marches. « Qui êtes-vous, monsieur? que voulez-vous? ai-je demandé tout interdite. — Je voudrais parler au capitaine Guérin. —• Il n'est pas ici, ai-je répondu vivement... Et la femme do ménage, qui montait der rière cet homme, s'est excusée sn disant : « Monsieur m'a prié de le faire entrer au salon pour attendre le capitaine...» Je ne sa vais trop que faire, je ne voulais point pa raître avoir peur, et j'ai laissé l'inconnu monter et entrer dans la pièce où nous nous trouvons en ce moment." — Vous y êtes restée avec lui? — Oh ! non, je l'ai laissé tout seul, e j'ai couru au jardin... Là je ne craignais plus rien, j'étais en sûreté. — Et combien de temps est-il resté chezvous ? — Un bon quart d'heure. Il est descendu ensuite de'lui-même et m'a rejointe au jar din pour me dire qu'il ne pouvait pas atten dre'plus longtemps et qu'il reviendrait ;j lendemain.....