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Le Petit Journal, 7 novembre 1864

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Le Petit Journal
7 novembre 1864


Extrait du journal

Vous bâillez, Clarisse, ma belle désœuvrée; tout cela ne vaut pas la farandole de Roland Bonccvauœ et la dernière redowa de Strauss tout cela, n'a pas le piquant d'un compliment glissé par un svelte cavalier entre deux figures; c'est de, l'observation. et l'étude de l'humanité d'après nature est pour vous soporifique. Prenez avec moi cette lorgnette, et appliquez a vos yeux si doux le chef-d'œuvre de Chevalier. Que voyez-vous?– des papiers, puis des traces de couleurs diverses qu'on y répand du vert, de l'or, du bleu;- du rose; mais vous ne' savez pas distinguer la nature de l'œuvre commencée; la pensée dont cette main mignonne 'hâte l'accomplissement n'a revêtu .jusqu'à présent que des formes indécises le secret de sa création ne sera révélé que par elle. Donc, s'il en est ainsi, et. tandis que tes heures sont longues et taciturnes, rcndonsnous chez la laborieuse ouvrière la maison du pauvre offre toujours une cordiale hospitalité; elle nous recevra avec grâce, elle nous accueillera avec déférence, en voisine bien apprise, et elle nous dévoilera etle-même le secret de ses...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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