Extrait du journal

— Prends garde J — fit Prosper, qui devenait de plus en plus sérieux. — La moindre imprudence pourrait tout compro mettrai As'pas peur ! — répliqua le petit voyou rayonnant de vahité et se rengorgeant sous le regard de Julie, qui, pour rester silen cieuse, n'en prenait pas moins sa part, —et peut-être la plus active, — au conciliabule. Non! non ! — dit tout à coup Louise Martin, en fondant en larmes, — ce qui lui arrivait volontiers à la tin de ses repas trop bien arrosés, — et' en prenant son Benja min dans ses bras. — Non, tu ne retourne ras pas à Saint-Maur-des-Fossés; — s'il t'arrivait malheur, j'en mourrais! — Voyons 1 voyons, la mère, — répondit Désiré se dérobant à ce^déluge; — ne te transforme pas en fontaine, Wallace., A quoi que ça sert? • . Faut bien risquer un peu pour piger trois millions f — Mais si on te chagrine, pauvre petit! — Si tu es pincé !... — Pincé, moi 1 — Ça ne serait pas à faire ! — Je veux que tu deviennes rentière.. .. Tu lâchei-as le bric-à-brac ; tu coucheras dans un lit d'acajou.. tu iras en fiacre tous les jours, si ça te convient... tu auras de l'or gros comme toi... Allons ! éponge te$ larmes... et laissemol faire. .'• • • - '- , Puisque j'te dis que ça m'amuse, et que je réponds du succès l...