Extrait du journal

Les postiers tiennent suspendue audessus de la tête' du gouvernement la menace de la grève, qu'ils veulent, di sent-ils, faire « à leur heure ». Ce ne sera certes pas à l'heure du public dont les syndiqués, malgré quel ques protestations dans leurs affiches, paraissent se soucier fort peu. Ce ne sera pas non plus à l'heure du commer ce français, qui a eu déjà tant à souffrir, de la première grève, et qui sera cette fois encore le premier atteint. Le public, le commerce, les intérêts Rrivés, les intérêts; généraux, rien de tout ça n'entre en aligne de compte. Si la Fédération des P. T. T. n'est pas contente de la séance de la Chambre à la. rentrée de demain, nous aurons la grève mercredi. On verra plus loin les explications que donnent les postiers de leur attitude* > • i . ' i -...